🏗️ Déconstruire nos troubles 🏗️

👷‍♀️La déconstruction fait frémir les conservateurs, les anti-wokistes et masculinistes en tous genres. La déconstruction évoque la destruction, le démantèlement.

💭 Pourtant, ce terme dont la figure de proue fût le penseur français Jacques Derrida est plein de promesses.

⁉️ Lesquelles ? Faire entendre de nouvelles voix, à travers une lecture renouvelée et originale des écrits du passé. Le but de cette pensée est d’affirmer que nos discours, notre histoire, nos valeurs sont construites.

✍🏽 Son projet ? Mettre en évidence la dimension construite, biaisée, de valeurs et de notions qui se présentent habituellement sous les dehors du normal, du naturel, de l’objectif ou de l’universel. Comme lorsque petit.es nous assemblions des briques de legos pour bâtir des histoires ; les valeurs du juste, de l’injuste, du bon, du mauvais ne sont qu’assemblages de briquettes.

⚠️ Attention cependant, la déconstrution n’est pas la démolition (coucou les mascus !). La déconstruction est une analyse de la manière dont nous pensons le monde. C’est-à-dire qu’on s’intéresse aux structures de notre langue, de notre culture occidentale.

🍎 Ok mais… comment la déconstruction pourrait nous être utile pour penser les TCA ?

⇒ En analysant les causes qui les produisent, les structures de dominations à l’oeuvre dans les TCA

⇒ En observant le banal, le commun pour faire émerger les valeurs qui les régissent

⇒ En éclaircissant la manière dont notre société, nos politiques évoquent (ou taisent) les troubles des conduites alimentaires

⇒ En comprenant leur histoire, depuis Catherine de Sienne à nos jours

✊🏽 Si la déconstruction n’est pas une critique elle peut être à l’origine d’un projet politique. Alors… à vous de jouer !
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